1. |
Prélude
03:38
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Je n’entends pas souvent
Danser mes sentiments
Je compose des impasses
Pour passer le temps
Je reste sage impatiemment
Je me perds facilement
Derrière mes yeux fébriles
À tracer des avenues
Qui se transforment en villes
Évidemment
Je ne sais plus trouver devant
Je sais que tout n’est pas prévisible
Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue
J’aimerais savoir enlacer un moment
J’embrasse des « what if »
Pour apaiser mon vertige
Comme si c’était un art
Décorer le devenir
En mouvance
Mes désirs meurent en ligne d’attente
Je sais que tout n’est pas prévisible
Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue
J’aimerais savoir enlacer un moment
Je sais déjà
C’est pas la première fois
Je sais tout bas
Revenir chez moi
Je sais déjà
C’est pas la première fois
Que je pars
Je voudrais laisser vivre le matin
Dans son manège
Déjouer les ombres futiles
Qui sortent des eaux claires
Un jour, je pense
Je verrai le revers du néant
Je sais que tout n’est pas prévisible
Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue
J’aimerais savoir enlacer un moment
Je sais que tout n’est pas prévisible
Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue
J’aimerais savoir enlacer un moment
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2. |
Vestiges
04:05
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Qu’allons-nous dire à nos enfants
Qui joueront dans nos débris
À compter chaque leçon
Que leurs aînés n’ont pas apprise
Demain ne pardonnera pas hier
Quand tout bon nous semble
Demain ne pardonnera pas hier
Même si on lui demande gentiment
Qu’allons-nous dire à nos enfants
Qui liront nos journaux
Où les journées sombres s’étendent
D’un bout jusqu’à l’autre
Demain ne pardonnera pas hier
Quand tout bon nous semble
Demain ne pardonnera pas hier
Même si on lui ordonne patience
Quand j’aurai les mains ridées
Quand j’aurai tout raconté
Quand j’aurai les mains ridées
Quand mes yeux porteront
Le vestige de nos pieds
Qu’allons-nous dire à nos enfants
Qui s'inventeront l’éternité
Quand les heures se réduisent en cendres
À chaque coup de fumée
Demain ne pardonnera pas hier
Quand tout bon nous semble
Demain ne pardonnera pas hier
Même si on s’endort en suppliant
Quand j’aurai les mains ridées
Quand j’aurai tout raconté
Quand j’aurai les mains ridées
Quand mes yeux porteront
Le vestige de nos pieds
Quand on sera à court d’excuses
À court de temps
Quand on achèvera la course
À contre-courant
Quand on sera à court d’excuses
À court de temps
Quand on achèvera la course
À contre-courant
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3. |
Bruits blancs
03:06
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Je ne sais jamais quoi me dire
Les vautours défilent les rues
Et vantent le martyr
Je ne sais jamais quoi me dire
Le soir s’ivresse d'angoisses
Qui nagent dans l’insomnie
Les bruits blancs m’gardent réveillée
Quand minuit fait son entrée
Sur la télé
J’ai vu le monde à l’envers
Dans des regards épuisés
Tous dans la première rangée
Je ne sais jamais quoi me dire
As-tu entendu les murs s’ouvrir
Vers un cauchemar en délire ?
Je ne sais jamais quoi me dire
Devant le cirque de l’ignorance
L’as-tu entendu prétendre
Être une évidence ?
Les bruits blancs me gardent réveillée
Quand minuit fait son entrée
Sur la télé
J’ai vu le monde à l’envers
Dans des regards épuisés
Tous dans la première rangée
Comme si un trou noir
S’ouvrait sous nos pieds
Comme si la lumière
Buvait du givre à l’année
Comme si les tempêtes
Ne faisaient que commencer
Comme si la frayeur
Plombait sur le plancher
As-tu vu ce qui s’est passé ?
Les bruits blancs me gardent réveillée
Quand minuit fait son entrée
Sur la télé
J’ai vu le monde à l’envers
Dans des regards épuisés
Entends-tu l’aube arriver ?
Les bruits blancs me gardent réveillée
Quand minuit fait son entrée
Sur la télé
J’ai vu le monde à l’envers
Dans des regards épuisés
Entends-tu l’aube arriver ?
Tous dans la première rangée
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4. |
Je ne suis pas une fleur
04:12
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Je ne suis pas une fleur
Au pays des merveilles
Qui s’arrose d’illusions
Qui prétend être éternelle
Je ne suis pas celle que tu penses
Je ne suis pas celle que t’inventes
Je ne suis pas une fleur
Enchantée par les cigales
Souvent fanent les voies
Qui mènent vers mes pétales
Je ne suis pas celle que tu penses
Je ne suis pas celle que t’inventes
Cueille-moi et tu verras
Je ne suis pas si fragile que ça
Cueille-moi et tu verras
Je ne suis pas si fragile
Je ne suis pas une fleur
Qui courtise le soleil
L’ombre maquille les heures
En jours intemporels
Je ne suis pas celle que tu penses
Je ne suis pas celle que t’inventes
J’arrive toujours en retard
Quand vient le temps d’éclore
Dans mon jardin de failles
Je façonne des trésors
J’arrive toujours en retard
Quand vient le temps d’éclore
Dans mon jardin de failles
Je façonne des trésors
J’arrive toujours en retard
Quand vient le temps d’éclore
Dans mon jardin de failles
Je façonne des trésors
J’arrive toujours en retard
Reviens-moi à l’aurore
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5. |
Pour pépére
02:57
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Longtemps passé
Sous des ciels d’hiver
T’arpentais Bathurst
Chaque levée de lumière
Des fois je t’imagine
Enjamber des kilomètres
Longtemps passé
T’avais pas les genoux de travers
Longtemps passé
Sous des phares d’été
Tu chantais tes blessures
Pour adoucir la misère
Des fois je t’imagine
Jouer du country avec ton frère
Longtemps passé
T’avais pas les mains de travers
Longtemps passé
Dans tes bras dormait ma mère
Celle qui me berce encore
Quand y’a pu rien qui m’éclaire
Des fois je t’imagine après nous
Retourner en arrière
Longtemps passé
T’avais pas le cœur de travers
Longtemps passé
Reviendra toujours comme si c’était hier
Longtemps passé
Reviendra toujours comme si c’était hier
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6. |
27
02:58
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Quand je reposerai
Six pieds sous mes pas
Quand je n’existerai plus
Que dans les récits d’autrefois
Quand mes paupières fermeront
Mes pupilles à clé
Aurais-je pu tout découvrir
Façonner chaque désir
Je ne sais pas où on s’en va
Quand le temps ne tient plus debout
Quand l’ombre de nos noms
Frôlent les lèvres de nos amours
Je ne sais pas où on s’en va
Quand les lendemains respirent sans nous
Lorsque j’habiterai le vent
Qui berce les nuits d’été
Quand mon corps sera poussière
Une maison désertée
Quand mes habits d’euphorie
Vêtiront mon passé
Aurais-je pu tout ressentir
Abriter chaque souvenir
Je ne sais pas où on s’en va
Quand le temps ne tient plus debout
Quand l’ombre de nos noms
Frôlent les lèvres de nos amours
Je ne sais pas où on s’en va
Quand les lendemains respirent sans nous
Je ne sais pas si j’ai demain
Ni les matins qui s’ensuivent
Quand la veille m’aura conquise
Aurais-je tout pris pour acquis
Je ne sais pas où on s’en va
Quand les lendemains respirent sans nous
J’espère que j'aurais valu le coup
Quand ça sera la fin de tout
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7. |
Corail
03:59
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Des millions d’années avant toi
Je cultivais des feux de joie
Je ravivais des âmes passagers
Des millions d’années avant toi
Je m’offrais l’eau à boire
Sans me soucier
Des accroires déguisés
Des millions d’années après toi
Je ne sais pas
Ce que je deviendrai
J’ai connu des épaves
Mais jamais comme celles que tu m’as léguées
Quand la lune arrive
Je ne pense plus à toi
Mais tous mes contours
Frémissent au son de ta voix
Tu as fermé les yeux
Pour ne pas m’entendre
Des millions d’années avant toi
Le vide qui meuble mes bras
N’avait jamais le temps de s’ancrer
Des millions d’années avant toi
La souffrance sur mes épaules
N’était pas reine de mon royaume
En chantier
Des millions d’années après toi
Je ne sais pas
Ce que je deviendrai
J’ai connu des déserts
Mais jamais
Comme ceux que tu m’as creusés
Quand la lune arrive
Je ne pense plus à toi
Mais tous mes contours
S'effacent au bout de tes doigts
Quand la lune arrive
Je ne pense plus à toi
Mais tous mes contours
Frémissent au son de ta voix
Tu as fermé les yeux
Pour ne pas m’entendre
Quand la lune arrive
Je ne pense plus à toi
Mais tous mes contours
S'effacent au bout de tes doigts
Quand la lune arrive
Je ne pense plus à toi
Mais tous mes contours
Frémissent au son de ta voix
Tu as fermé les yeux
Pour ne pas m’entendre
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8. |
L'angle mort
03:26
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À force de crier après des foules sourdes
À force de respirer les doutes qui séjournent
Je m’essouffle juste à penser
Aux milliers de mots
Que je n’ai pas encore dit tout haut
À force d’essayer d’éviter les déjà-vu
À force de combler les vides qui viennent sans reçu
Je m’essouffle juste à penser
Aux milliers de maux
Qui mènent au bout du rouleau
Souvent je me demande
Si j’y crois encore
Suis-je naïve, est-ce que j’ai eu tort ?
Souvent je me demande
Si j’y crois encore
Car l’avenir brûle devant mes yeux
Et la peur dort dans mon angle mort
À force d’admirer ceux qui viennent et qui vont
À force de se demander si l’on retiendra son nom
Je m’essouffle juste à penser
Aux milliers de gens
Qui se sentent comme je me sens
À force de se chercher jusqu’à s’en rendre fou
À force de prier que nos craintes s’écroulent
Je m’essouffle juste à penser
Aux milliers de gens
Qui ne rêvent plus depuis longtemps
Souvent je me demande
Si j’y crois encore
Suis-je naïve, est-ce que j’ai eu tort ?
Souvent je me demande
Si j’y crois encore
Si la peur dort dans mon angle mort
Souvent je me demande
Si j’y crois encore
Suis-je naïve, est-ce que j’ai eu tort ?
Souvent je me demande
Si j’y crois encore
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9. |
Scary Movie
06:21
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Avant d'emmener l’orage
Qui te sert de façade
Demande-toi si
Sous les ténèbres
Sieste l’effroi
Avant de prendre le large
Ton corps sert de présage
Ressens-tu grandir
L’ouragan
Qui dort dans ton ventre
Même si
Tu continues de courir
Même si
Tu continues de te mentir
Tant pis
Les monstres renversent toujours
Chaque compte à rebours
Qui ramènent vers le jour
Même si
Tu continues de courir
Même si
Tu continues de t’enfuir
Tant pis
Les monstres rattrapent toujours
Peu importe les détours
Que tu sèmes dans ta cour
Avant de traduire le calme
En discours infernal
Demande-toi si
Le frein t’attend
Partout et nulle part
Avant de faire naufrage
Ton corps sert de présage
Ressens-tu tes vieilles douleurs
Qui s’éveillent en rafales
Même si
Tu continues de courir
Même si
Tu continues de te mentir
Tant pis
Les monstres savourent toujours
Chaque appel au secours
Qui passe son tour
Même si
Tu continues de courir
Même si
Tu continues de t’enfuir
Tant pis
Les monstres rattrapent toujours
Peu importe les détours
Que tu sèmes dans ta cour
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10. |
Cap-Des-Caissie
02:45
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Je n’ai pas besoin de gros feux d’artifice
Pour sentir que je suis vivante
Dehors mon amant fabrique une lumière
Qui imprègne nos vêtements
Quand les arbres dansent
Qu’ils se pavanent devant mon balcon
Ils ramènent des joies immenses
Déguisés d’une nostalgie étrange
Ça me rappelle que tout est éphémère
Et y’a rien qu’on peut faire
Ça me rappelle que tout est éphémère
Au bout de ma rue, le jour renaît
Et veille sur des eaux rugissantes
Même quand Caissie Cape chante ses tourments
Charlottetown baigne sur son ventre
Quand les vagues s’élancent
Qu’elles m’abritent et enveloppent mes tympans
Elles ramènent des joies immenses
Déguisées d’une nostalgie étrange
Ça me rappelle que tout sest éphémère
Et y’a rien qu’on peut faire
Ça me rappelle que tout est éphémère
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