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Bruits blancs

by Caroline Savoie

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1.
Prélude 03:38
Je n’entends pas souvent Danser mes sentiments Je compose des impasses Pour passer le temps Je reste sage impatiemment Je me perds facilement Derrière mes yeux fébriles À tracer des avenues Qui se transforment en villes Évidemment Je ne sais plus trouver devant Je sais que tout n’est pas prévisible Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue J’aimerais savoir enlacer un moment J’embrasse des « what if » Pour apaiser mon vertige Comme si c’était un art Décorer le devenir En mouvance Mes désirs meurent en ligne d’attente Je sais que tout n’est pas prévisible Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue J’aimerais savoir enlacer un moment Je sais déjà C’est pas la première fois Je sais tout bas Revenir chez moi Je sais déjà C’est pas la première fois Que je pars Je voudrais laisser vivre le matin Dans son manège Déjouer les ombres futiles Qui sortent des eaux claires Un jour, je pense Je verrai le revers du néant Je sais que tout n’est pas prévisible Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue J’aimerais savoir enlacer un moment Je sais que tout n’est pas prévisible Je n’fais qu’appréhender la prochaine digue J’aimerais savoir enlacer un moment
2.
Vestiges 04:05
Qu’allons-nous dire à nos enfants Qui joueront dans nos débris À compter chaque leçon Que leurs aînés n’ont pas apprise Demain ne pardonnera pas hier Quand tout bon nous semble Demain ne pardonnera pas hier Même si on lui demande gentiment Qu’allons-nous dire à nos enfants Qui liront nos journaux Où les journées sombres s’étendent D’un bout jusqu’à l’autre Demain ne pardonnera pas hier Quand tout bon nous semble Demain ne pardonnera pas hier Même si on lui ordonne patience Quand j’aurai les mains ridées Quand j’aurai tout raconté Quand j’aurai les mains ridées Quand mes yeux porteront Le vestige de nos pieds Qu’allons-nous dire à nos enfants Qui s'inventeront l’éternité Quand les heures se réduisent en cendres À chaque coup de fumée Demain ne pardonnera pas hier Quand tout bon nous semble Demain ne pardonnera pas hier Même si on s’endort en suppliant Quand j’aurai les mains ridées Quand j’aurai tout raconté Quand j’aurai les mains ridées Quand mes yeux porteront Le vestige de nos pieds Quand on sera à court d’excuses À court de temps Quand on achèvera la course À contre-courant Quand on sera à court d’excuses À court de temps Quand on achèvera la course À contre-courant
3.
Je ne sais jamais quoi me dire Les vautours défilent les rues Et vantent le martyr Je ne sais jamais quoi me dire Le soir s’ivresse d'angoisses Qui nagent dans l’insomnie Les bruits blancs m’gardent réveillée Quand minuit fait son entrée Sur la télé J’ai vu le monde à l’envers Dans des regards épuisés Tous dans la première rangée Je ne sais jamais quoi me dire As-tu entendu les murs s’ouvrir Vers un cauchemar en délire ? Je ne sais jamais quoi me dire Devant le cirque de l’ignorance L’as-tu entendu prétendre Être une évidence ? Les bruits blancs me gardent réveillée Quand minuit fait son entrée Sur la télé J’ai vu le monde à l’envers Dans des regards épuisés Tous dans la première rangée Comme si un trou noir S’ouvrait sous nos pieds Comme si la lumière Buvait du givre à l’année Comme si les tempêtes Ne faisaient que commencer Comme si la frayeur Plombait sur le plancher As-tu vu ce qui s’est passé ? Les bruits blancs me gardent réveillée Quand minuit fait son entrée Sur la télé J’ai vu le monde à l’envers Dans des regards épuisés Entends-tu l’aube arriver ? Les bruits blancs me gardent réveillée Quand minuit fait son entrée Sur la télé J’ai vu le monde à l’envers Dans des regards épuisés Entends-tu l’aube arriver ? Tous dans la première rangée
4.
Je ne suis pas une fleur Au pays des merveilles Qui s’arrose d’illusions Qui prétend être éternelle Je ne suis pas celle que tu penses Je ne suis pas celle que t’inventes Je ne suis pas une fleur Enchantée par les cigales Souvent fanent les voies Qui mènent vers mes pétales Je ne suis pas celle que tu penses Je ne suis pas celle que t’inventes Cueille-moi et tu verras Je ne suis pas si fragile que ça Cueille-moi et tu verras Je ne suis pas si fragile Je ne suis pas une fleur Qui courtise le soleil L’ombre maquille les heures En jours intemporels Je ne suis pas celle que tu penses Je ne suis pas celle que t’inventes J’arrive toujours en retard Quand vient le temps d’éclore Dans mon jardin de failles Je façonne des trésors J’arrive toujours en retard Quand vient le temps d’éclore Dans mon jardin de failles Je façonne des trésors J’arrive toujours en retard Quand vient le temps d’éclore Dans mon jardin de failles Je façonne des trésors J’arrive toujours en retard Reviens-moi à l’aurore
5.
Longtemps passé Sous des ciels d’hiver T’arpentais Bathurst Chaque levée de lumière Des fois je t’imagine Enjamber des kilomètres Longtemps passé T’avais pas les genoux de travers Longtemps passé Sous des phares d’été Tu chantais tes blessures Pour adoucir la misère Des fois je t’imagine Jouer du country avec ton frère Longtemps passé T’avais pas les mains de travers Longtemps passé Dans tes bras dormait ma mère Celle qui me berce encore Quand y’a pu rien qui m’éclaire Des fois je t’imagine après nous Retourner en arrière Longtemps passé T’avais pas le cœur de travers Longtemps passé Reviendra toujours comme si c’était hier Longtemps passé Reviendra toujours comme si c’était hier
6.
27 02:58
Quand je reposerai Six pieds sous mes pas Quand je n’existerai plus Que dans les récits d’autrefois Quand mes paupières fermeront Mes pupilles à clé Aurais-je pu tout découvrir Façonner chaque désir Je ne sais pas où on s’en va Quand le temps ne tient plus debout Quand l’ombre de nos noms Frôlent les lèvres de nos amours Je ne sais pas où on s’en va Quand les lendemains respirent sans nous Lorsque j’habiterai le vent Qui berce les nuits d’été Quand mon corps sera poussière Une maison désertée Quand mes habits d’euphorie Vêtiront mon passé Aurais-je pu tout ressentir Abriter chaque souvenir Je ne sais pas où on s’en va Quand le temps ne tient plus debout Quand l’ombre de nos noms Frôlent les lèvres de nos amours Je ne sais pas où on s’en va Quand les lendemains respirent sans nous Je ne sais pas si j’ai demain Ni les matins qui s’ensuivent Quand la veille m’aura conquise Aurais-je tout pris pour acquis Je ne sais pas où on s’en va Quand les lendemains respirent sans nous J’espère que j'aurais valu le coup Quand ça sera la fin de tout
7.
Corail 03:59
Des millions d’années avant toi Je cultivais des feux de joie Je ravivais des âmes passagers Des millions d’années avant toi Je m’offrais l’eau à boire Sans me soucier Des accroires déguisés Des millions d’années après toi Je ne sais pas Ce que je deviendrai J’ai connu des épaves Mais jamais comme celles que tu m’as léguées Quand la lune arrive Je ne pense plus à toi Mais tous mes contours Frémissent au son de ta voix Tu as fermé les yeux Pour ne pas m’entendre Des millions d’années avant toi Le vide qui meuble mes bras N’avait jamais le temps de s’ancrer Des millions d’années avant toi La souffrance sur mes épaules N’était pas reine de mon royaume En chantier Des millions d’années après toi Je ne sais pas Ce que je deviendrai J’ai connu des déserts Mais jamais Comme ceux que tu m’as creusés Quand la lune arrive Je ne pense plus à toi Mais tous mes contours S'effacent au bout de tes doigts Quand la lune arrive Je ne pense plus à toi Mais tous mes contours Frémissent au son de ta voix Tu as fermé les yeux Pour ne pas m’entendre Quand la lune arrive Je ne pense plus à toi Mais tous mes contours S'effacent au bout de tes doigts Quand la lune arrive Je ne pense plus à toi Mais tous mes contours Frémissent au son de ta voix Tu as fermé les yeux Pour ne pas m’entendre
8.
L'angle mort 03:26
À force de crier après des foules sourdes À force de respirer les doutes qui séjournent Je m’essouffle juste à penser Aux milliers de mots Que je n’ai pas encore dit tout haut À force d’essayer d’éviter les déjà-vu À force de combler les vides qui viennent sans reçu Je m’essouffle juste à penser Aux milliers de maux Qui mènent au bout du rouleau Souvent je me demande Si j’y crois encore Suis-je naïve, est-ce que j’ai eu tort ? Souvent je me demande Si j’y crois encore Car l’avenir brûle devant mes yeux Et la peur dort dans mon angle mort À force d’admirer ceux qui viennent et qui vont À force de se demander si l’on retiendra son nom Je m’essouffle juste à penser Aux milliers de gens Qui se sentent comme je me sens À force de se chercher jusqu’à s’en rendre fou À force de prier que nos craintes s’écroulent Je m’essouffle juste à penser Aux milliers de gens Qui ne rêvent plus depuis longtemps Souvent je me demande Si j’y crois encore Suis-je naïve, est-ce que j’ai eu tort ? Souvent je me demande Si j’y crois encore Si la peur dort dans mon angle mort Souvent je me demande Si j’y crois encore Suis-je naïve, est-ce que j’ai eu tort ? Souvent je me demande Si j’y crois encore
9.
Scary Movie 06:21
Avant d'emmener l’orage Qui te sert de façade Demande-toi si Sous les ténèbres Sieste l’effroi Avant de prendre le large Ton corps sert de présage Ressens-tu grandir L’ouragan Qui dort dans ton ventre Même si Tu continues de courir Même si Tu continues de te mentir Tant pis Les monstres renversent toujours Chaque compte à rebours Qui ramènent vers le jour Même si Tu continues de courir Même si Tu continues de t’enfuir Tant pis Les monstres rattrapent toujours Peu importe les détours Que tu sèmes dans ta cour Avant de traduire le calme En discours infernal Demande-toi si Le frein t’attend Partout et nulle part Avant de faire naufrage Ton corps sert de présage Ressens-tu tes vieilles douleurs Qui s’éveillent en rafales Même si Tu continues de courir Même si Tu continues de te mentir Tant pis Les monstres savourent toujours Chaque appel au secours Qui passe son tour Même si Tu continues de courir Même si Tu continues de t’enfuir Tant pis Les monstres rattrapent toujours Peu importe les détours Que tu sèmes dans ta cour
10.
Je n’ai pas besoin de gros feux d’artifice Pour sentir que je suis vivante Dehors mon amant fabrique une lumière Qui imprègne nos vêtements Quand les arbres dansent Qu’ils se pavanent devant mon balcon Ils ramènent des joies immenses Déguisés d’une nostalgie étrange Ça me rappelle que tout est éphémère Et y’a rien qu’on peut faire Ça me rappelle que tout est éphémère Au bout de ma rue, le jour renaît Et veille sur des eaux rugissantes Même quand Caissie Cape chante ses tourments Charlottetown baigne sur son ventre Quand les vagues s’élancent Qu’elles m’abritent et enveloppent mes tympans Elles ramènent des joies immenses Déguisées d’une nostalgie étrange Ça me rappelle que tout sest éphémère Et y’a rien qu’on peut faire Ça me rappelle que tout est éphémère

credits

released September 23, 2022

Réalisation : Joe Grass

Caroline Savoie : Voix et guitare
Donald O’Brien : Basse
Marco Gosselin : Guitare
Tommy Crane : Batterie, percussions
François Lafontaine : Piano, synthétiseurs
Joe Grass : Guitares, pedal steel, vox, banjo, dobro, percussions
Jérôme Dupuis-Cloutier : Cuivres
Nils Brown : Opéra
Chœurs sur Cap-des-Cassie : Lisa Leblanc, Julie Aubé, Katrine Noël, Vivianne Roy, Chloé Breault


Warren Spicer : Prise de son et mixage
Prise de son additionnelle : Joe Grass, Nicolas Petrowski
Prise de son des chœurs sur Cap-des-Caissie : Mico Roy, Benoit Morier et Chloé Brault
Matriçage : Richard Addison chez Trillium Sound Mastering

Pochette et illustrations: Marcel LeBlanc

Enregistré au Studio Mixart, PJ Mansion, Studio La Grosse Rose, Studio Ben & Lisa et chez Chloé Brault.
Production : Caroline Savoie Music Inc.
Production déléguée : Gaby Gauthier-Durand

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Caroline Savoie Dieppe, New Brunswick

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